Accueil
Grievetooth
forum rpg évolutif ╸nc 18 ans ╸ avatars illustrés 250*350 ╸pas de minima de lignes
Contexte
Londres, 2021 ╸ Qui que vous soyez, où que vous soyez, il vous est sans doute impossible de ne pas l'avoir remarqué. Vous vous baladiez paisiblement dehors avec des amis, vous regardiez un instant à la fenêtre de votre salon, certains même ont probablement levé un instant le nez au ciel.. Mais aucun d'entre vous n'a pu nier sa présence. Il était là, au dessus de vous ; admiratif ? Peut-être dubitatif ou simplement las de vous observer depuis longtemps. L'oeil vous observait, et ce n'était que le début.
Navigation
Nouveautés
31
OCTOBRE Ouverture du forum, bienvenue parmi nous !
29
DÉCEMBRE Un recensement est en cours, n'oubliez pas de vous recenser !
OCTOBRE Ouverture du forum, bienvenue parmi nous !
29
DÉCEMBRE Un recensement est en cours, n'oubliez pas de vous recenser !
Bienvenue à Londres
Le petit groupe s'avance, inquiet. Dans l'obscurité, il n'y a que des fragments d'humanité et quelques ombres qui s'élancent entre les faisceaux lumineux rendent l'ambiance encore plus terrifiante.
Il n'y a qu'eux, et sans doutes quelques monstres. Là, plus loin, tout semble si calme. Mais quelques ruines ôtent de la mémoire bien vite cette idée.
Et si les monstres s'élancent, ils attaqueront, assurément en retour.
Il est trop tôt pour mourir, après tout.
Dans ce début d'apocalypse, les Hommes choisissent leurs camps - ensemble dans la lumière, ou seuls dans les ténèbres.
Mais la cruauté des Hommes et parfois, bien plus cruelle qu'on ne le suppose.
Octobre 2021
Dernières nouvelles
Derniers sujets
plus de rêve, de message, juste le son et l'image • Archibald
C’est comme s’il y avait encore les lumières colorées dans ses pupilles et les musiques dans ses tympans. C’est comme s’il y avait encore la chaleur des inconnus autour de lui et l’euphorie générale de ses soirées qui ne semblent jamais se terminer.
C’est comme si l’on était toujours en août et que Camille faisait ses premières soirées dans le monde londonien mais tout ça
Ses pas l’ont mené ici pour espérer trouver la clé de l’intrigue. C’était écrit dans le scénario de cette nuit, il a appris les répliques par cœur mais il ne sait pas combien d’acteurs vont se retrouver face à lui.
Camille pousse la porte.
Les lumières ne fonctionnent plus. Les musiques sont silencieuses. L’endroit est vide, froid, terne, il n’y a presque plus de vie, là-dedans. Normal, les figurants ne sont pas encore arrivés sur le lieu de tournage. Ça fait un peu bizarre tout de même, au fond de la poitrine,
⠀⠀⠀parce qu’il y a ce sentiment familier.
Il voit les tables et les canapés, le bar là-bas et les escaliers.
Tout semble abandonné. L’équipe des décors a fait un si bon travail à rendre cet endroit
Camille s’en rapproche, l’air irrité, les mains dans les poches et les sourcils froncés. L’organisation de ce tournage laisse vraiment à désirer mais un rôle comme lui n’a pas vraiment encore son mot à dire. Quand il sera riche et célèbre, il aura le droit de se plaindre mais pas encore maintenant.
⠀⠀⠀Il lève les yeux.
⠀⠀⠀Et il croise les tiens.
« Ah. C’est vous. »
Alors qu’au fond, tout au fond, il est si heureux de retrouver un visage familier, vraiment, même s’il a du mal à se souvenir de ton nom ou du timbre de ta voix, tu es là et il te connaît et tout va bien.
Mais il faut s’en tenir au rôle. Camille doit donner l’impression de détester tout le monde.
Il faut s’en tenir au rôle.
Il faut s’en tenir au rôle.
C’est comme si l’on était toujours en août et que Camille faisait ses premières soirées dans le monde londonien mais tout ça
semble si lointain
et Camille doit s’en tenir au rôle.
⠀⠀⠀Il n’y a pas de place pour la nostalgie. Pour la vraie vie.Ses pas l’ont mené ici pour espérer trouver la clé de l’intrigue. C’était écrit dans le scénario de cette nuit, il a appris les répliques par cœur mais il ne sait pas combien d’acteurs vont se retrouver face à lui.
Peut-être qu’il sera seul.
Ce n’est pas grave.
Ce n’est pas grave.
Il n’a besoin de personne pour briller.
Camille pousse la porte.
Les lumières ne fonctionnent plus. Les musiques sont silencieuses. L’endroit est vide, froid, terne, il n’y a presque plus de vie, là-dedans. Normal, les figurants ne sont pas encore arrivés sur le lieu de tournage. Ça fait un peu bizarre tout de même, au fond de la poitrine,
⠀⠀⠀parce qu’il y a ce sentiment familier.
Camille tâche de l’ignorer.
Il voit les tables et les canapés, le bar là-bas et les escaliers.
Tout semble abandonné. L’équipe des décors a fait un si bon travail à rendre cet endroit
totalement mort.
Alors que Camille s’en souvient encore,
de la chaleur qui l’habitait le soir.
de la chaleur qui l’habitait le soir.
Un bruit.
En haut des escaliers. Ah, serait-ce un des acteurs qui vient faire du repérage ?Camille s’en rapproche, l’air irrité, les mains dans les poches et les sourcils froncés. L’organisation de ce tournage laisse vraiment à désirer mais un rôle comme lui n’a pas vraiment encore son mot à dire. Quand il sera riche et célèbre, il aura le droit de se plaindre mais pas encore maintenant.
⠀⠀⠀Il lève les yeux.
⠀⠀⠀Et il croise les tiens.
« Ah. C’est vous. »
Qu’il dit, d’un ton de voix si exaspéré.
Presque comme s’il ne souhaitait pas te voir. Mais il faut s’en tenir au rôle. Camille doit donner l’impression de détester tout le monde.
Il faut s’en tenir au rôle.
Il faut s’en tenir au rôle.
Même si ça fait mal.
Camille Loisel
Scaretooth
Sans ses anges pour l’égayer, le Heaven lui paraît comme un enfer de silence et de poussière. Un abîme qui n’existe plus que par sa présence monolithique, enfermant dans ses vestiges les spectres des rires qui l’ont empli avant. Avant. Cela lui semble si loin, et pourtant cela ne fait qu’un mois que Londres a changé de visage. Son doigt suit une fêlure au mur – récente, sans doute monstrueuse.
Il n’a pas remis les pieds au nightclub depuis l’apparition de l’œil. Se disant qu’il devrait, peut-être, laisser son ancien plumage derrière lui, pour s’envelopper dans celui du Faucon. Force est de constater qu’il n’a pas terminé sa mue. Perché à l’étage, il jette un regard à la scène, bien rangée. Au DJ set encore enveloppé d’une bâche. Aux projecteurs éteints. Aux tabourets bien alignés devant le bar – et son poing dans sa poche se serre en repensant à ceux qui s’y sont attablés. Ce jour-là, l’œil est apparu trop tôt pour les horaires nocturnes de son vieux repaire. Le Heaven était prêt pour la nuit suivante, celle qui n’est jamais arrivée. Bacchanale en suspens, terminée avant ses premières lueurs. Si l’œil a décidé de mettre fin à cette fête, il doit sans doute avoir une bonne raison.
Quelqu’un entre, pourtant. Une main appuyée sur la rampe, Archibald scrute l’entrée du club, prêt à chasser l’importun. Hormis son nom, la salle est un sanctuaire. Une fête pour ceux que l’on invite d’habitude à l’obscurité. L’abîmer serait une blessure. Il se doute, pourtant, que la porte a été ouverte par d’autres bien avant lui, qu’ils soient humains ou monstres ou bien les deux – sans quoi il n’aurait pu y entrer à nouveau.
Il redresse ses lunettes et observe la silhouette chétive qui s’avance. Reconnaît le visage renfrogné lorsqu’il se rapproche – mémoire entraînée par des années à faire classe. Un sourire affable vient davantage creuser ses joues maigres, quoi que le manque d’amabilité de cette jeune personne le chagrine un peu.
« Bonjour à toi aussi, Camille. Je suis content que tu sois là. », fait-il, laissant sa voix doucereuse et profonde prendre le contrôle.
Ses longues jambes descendent les marches une à une, pour le mener jusqu’au nouveau venu. Le rictus suave ne quitte jamais ses lèvres fines, et il lui parle comme d’ordinaire. Après tout, il faut être au moins deux pour débuter une bonne soirée.
« Comment vas-tu ? »
Il n’a pas remis les pieds au nightclub depuis l’apparition de l’œil. Se disant qu’il devrait, peut-être, laisser son ancien plumage derrière lui, pour s’envelopper dans celui du Faucon. Force est de constater qu’il n’a pas terminé sa mue. Perché à l’étage, il jette un regard à la scène, bien rangée. Au DJ set encore enveloppé d’une bâche. Aux projecteurs éteints. Aux tabourets bien alignés devant le bar – et son poing dans sa poche se serre en repensant à ceux qui s’y sont attablés. Ce jour-là, l’œil est apparu trop tôt pour les horaires nocturnes de son vieux repaire. Le Heaven était prêt pour la nuit suivante, celle qui n’est jamais arrivée. Bacchanale en suspens, terminée avant ses premières lueurs. Si l’œil a décidé de mettre fin à cette fête, il doit sans doute avoir une bonne raison.
Quelqu’un entre, pourtant. Une main appuyée sur la rampe, Archibald scrute l’entrée du club, prêt à chasser l’importun. Hormis son nom, la salle est un sanctuaire. Une fête pour ceux que l’on invite d’habitude à l’obscurité. L’abîmer serait une blessure. Il se doute, pourtant, que la porte a été ouverte par d’autres bien avant lui, qu’ils soient humains ou monstres ou bien les deux – sans quoi il n’aurait pu y entrer à nouveau.
Il redresse ses lunettes et observe la silhouette chétive qui s’avance. Reconnaît le visage renfrogné lorsqu’il se rapproche – mémoire entraînée par des années à faire classe. Un sourire affable vient davantage creuser ses joues maigres, quoi que le manque d’amabilité de cette jeune personne le chagrine un peu.
« Bonjour à toi aussi, Camille. Je suis content que tu sois là. », fait-il, laissant sa voix doucereuse et profonde prendre le contrôle.
Ses longues jambes descendent les marches une à une, pour le mener jusqu’au nouveau venu. Le rictus suave ne quitte jamais ses lèvres fines, et il lui parle comme d’ordinaire. Après tout, il faut être au moins deux pour débuter une bonne soirée.
« Comment vas-tu ? »
Archibald Cleary
Age : 27
Rottentooth
S’il arrive à s’en tenir à son rôle, sans un seul écart, sans un seul état-d’âme, en démontrant qu’il est capable de garder ses propres émotions et de jouer à la perfection, alors il sera repéré et il pourra être autre chose qu’un second rôle, qu’un figurant. C’est ce qui le motive, encore et toujours, à parfaire ce masque qui ne lui sied pas très bien.
Mais ce n’est qu’un ricanement mesquin qui s’arrache à sa gorge.
« Bien sûr que je vais bien. Quelle question. »
Il ne te retourne pas la politesse. Désolé, vraiment. Mais c’est comme ça, les écarts ne sont pas acceptés et Camille est incroyablement perfectionniste, tu sais. Peut-être qu’il arrivera à te glisser une petite note dans les coulisses pour te dire que tout ce qui s’échappe de ses lèvres ne sont que des mensonges, mais
⠀⠀⠀où sont les coulisses ?
À jamais sur le devant de la scène.
Il te regarde de haut, il essaie du moins. « Vous me semblez bien négligé. »
Probablement pas. Mais ce rôle que joue Camille a toujours une critique acerbe pour n’importe qui, qu’elle soit vérifiée ou non. Et toi, quel rôle joues-tu ? Sommes-nous censés nous connaître, dans ce film ? Le script n’a jamais fait allusion à toi.
« Mais j’ai l’impression que c’est une habitude, en ce moment. »
Dominer cette carapace.
Il aurait aimé sourire, te dire qu’il est content aussi de te voir.Mais il doit briller.
(Briller comme vous avez brillé cette soirée-là, portés par les paillettes sur le coin des yeux et les centaines de couleurs dans les lumières et sur les costumes. Briller comme sur la scène, comme au bar avec un verre à la main. Briller comme si l’avenir n’avait pas basculé et que tout allait bien et que ce film n’était pas aussi terrifiant.)Mais ce n’est qu’un ricanement mesquin qui s’arrache à sa gorge.
« Bien sûr que je vais bien. Quelle question. »
Il ne te retourne pas la politesse. Désolé, vraiment. Mais c’est comme ça, les écarts ne sont pas acceptés et Camille est incroyablement perfectionniste, tu sais. Peut-être qu’il arrivera à te glisser une petite note dans les coulisses pour te dire que tout ce qui s’échappe de ses lèvres ne sont que des mensonges, mais
⠀⠀⠀où sont les coulisses ?
À jamais sur le devant de la scène.
Il te regarde de haut, il essaie du moins. « Vous me semblez bien négligé. »
Probablement pas. Mais ce rôle que joue Camille a toujours une critique acerbe pour n’importe qui, qu’elle soit vérifiée ou non. Et toi, quel rôle joues-tu ? Sommes-nous censés nous connaître, dans ce film ? Le script n’a jamais fait allusion à toi.
« Mais j’ai l’impression que c’est une habitude, en ce moment. »
(Après tout, s’il ouvrait les yeux,
il verrait que c’est bien compliqué d’être au top de sa forme, au beau milieu de l’apocalypse.)Camille Loisel
Scaretooth
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
» Teer Fradee
» plus de rêve, de message, juste le son et l'image • Archibald
» Demandes de partenariats
» TERMINÉ {RECENSEMENT #1
» le mouvement se répète, il s'incruste dans ta tête, tu voudrais le faire sortir mais ça ne peut jamais finir • Camille
» in the hands of man — k.b
» Horloge parlante
» avec le canon d’un flingue entre les dents on n'prononce que les voyelles † MATT